Lagos, Jour 1 du journal de guerre de Black Dog
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Le pilote Dobiri Innocent nous dépose sur le tarmac de l’aérodrome de Lagos, où il nous attendra 15 jours. C’est la saison des pluies, il fait 38°C à l’ombre et la sueur me coule dans le dos. Heureusement que les crosses de mes armes sont antidérapantes. Ça y est, nous sommes des « oibos », et une odeur de pneus brulés, d’ordures, et de charogne nous accueillent.
À la douane, je recroise Jamila « Rhino », une ex-para comme moi. On a servi ensemble au Yucatan, lors de ma dernière mission pour Aztlan, on s’était tenu chaud quand les exécutions nous avaient refroidis malgré les 35 °C. Quelle heureuse surprise ! Elle escorte apparemment un bras-blanc de Green agronomics d’Aztechnology.
On passe ensuite chez « Ariba, c’est bas les prix », prêteur Hawala pour convertir nos Nuyens en… grains de riz colorés. J’en profite pour acheter des gri-gris locaux pour me protéger contre leurs mauvais sorts tandis que M se rencarde sur un informateur, Kayin, et sur un hôtel « de standing », le Porto Novo Luxury Hostel à Apapa, tenu par des nains bien armés.
En s’y rendant en taxi, au rythme hallucinant de 5 km/h, Mork ne peut s’empêcher de jouer les chevaliers blancs et d’acheter une jeune ado elfe noire pour la soustraire à des trafiquants de viande. Raijin-sama, qu’il a invoqué pour calmer la situation, est toujours aussi terrifiant…
On file au marché dans un vieux taxi rouillé pour pêcher de l’info auprès de Kayin. Miss Foster fait jouer ses contacts en se réclamant du « prof Elijah » et l’Hawala nous promets des infos pour la fin de journée.
Tandis qu’on poirote, je me paie une cht’ite panthère en ébène sur l’étal d’un antiquaire tandis que Mork bave sur un masque de lion, qu’il achète pour la somme de 32 jaunes (16 000 Nu). Plus tard, en allant se vider des mousses, je croise une légende des guerres du désert d’Arès : Mammouth.
Lors que pour m’amuser j’essaie le masque de Mork, le lion en colère qui y réside s’empare de moi et me pousse à provoquer mammouth. Une sacré baston s’engage, on ruine le bar et il finit par me mettre groggy.
Mais j’ai réussi à l’impressionner tout de même, et je me fais pardonner en déversant des litres de bières pour effacer la douleur et rincer les gencives ensanglantées. Entre deux lampées de binouze, il nous apprend que son équipe est à la recherche d’un maître Shédim. Pour me faire pardonner, et parce qu’il m’a permis de faire un selfie avec lui, je lui propose de lui donner un coup de main si besoin et qu’on est dispo.
En fin de journée, Kayïné nous lâche ses infos : King Oni Adégoké , le roi des Yorubas, organise dans 9 jours une vente aux enchères super selectes. Peut-être que c’est là que Sam Riel va vendre le Sextant de Tous les Mondes qu’on doit récupérer. Kayïné pourrait nous filer une invit’ si on lui rend un service : récupérer une effigie de « girafe habillée » en ivoire dans le quartier maudit (et anciennement chic) de Surulélé, abandonné suite à une épidémie de SIDVA il y a 9 mois.
On tope et on rentre, très lentement, à l’hôtel. Sur place, M et Mork découvre que l’elfette de 14 ans, Chanza Idrissou, est une éveillée.
Lagos, Jour 2 du journal de guerre de Black Dog
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Après un pti-déj aux barres énergétiques ShiawaseCrusty, on se sépare. Miss Foster, M et Mork se rendent chez les Idrissous et s’occupent du legworking tandis qu’Amon, Gork et moi-même allons récupérer la « girafe » à Surulélé.
Après 4 h de bateau, notre marin-chauffeur nous largue à Byaku, refusant de s’approcher plus de Surulélé, et nous finissons le trajet en canoë, à la rame. Dans la banlieue abandonnée, nous sommes accueillis par un silence anormal. La route est parsemée de vieilles bagnoles et des cadavres éparpillés des victimes de la SIDVA. On progresse en commando vers le point GPS indiqué.
Amon fait appel à ses immenses pouvoirs mystiques et nous informe que « ça pue sévère ». Apparemment, l’espace magique est pourri, un putain de 5 sur une échelle de pourriture de 6. Trop risqué pour lui de lancer des sortilèges. Comme il dit qu’un Shédim pourrait avoir causé ça, j’envoie un texto à Mammouth.
Pendant ce temps, Gork se fond dans sa gobeye et part en reco. À son retour, il parait un peu bizarre mais nous indique la direction. J’ouvre la route et, là, bang, une douzaine de goules sortent des maisons et nous agressent. Et bang, l’une d’entre elles me tire dans le dos et me rate de peu. Heureusement qu’Amon et Gork sont à couvert. J’entreprends de nettoyer le passage au lance-grenade, mais une horreur magique violette apparait et s’élance toutes griffes dehors sur Amon. Mes balles la traversent sans lui faire de mal. Amon me crie de lui lancer le masque du lion en colère pour qu’il boxe l’esprit avec sa magie.
Je retourne au nettoyage de goules avec l’aérodrone de combat de Gork en soutien. Les douilles volent, les chargeurs se vident mais on finit par les réduire, les dernière fuient. Je me prends un putain de truc magique brulant dans la gueule, qui vient du toit d’un bâtiment, et je riposte à la grenade. Plus de bâtiment.
Mais ce n’est pas fini, le corps de Gork semble possédé et flingue Amon, le mettant à terre. Je dois l’assommer à coups de crosse et m’assoir sur lui pour l’empêcher de se relever. Heureusement, Amon se relève, lui, et s’approche de moi. Tiens, il a un drôle de regard…
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Scénario Dawn of the artifacts, Shadowrun Anarchy.
Séances de 4 h n°2 à 4 des 04/06, 11/06 et 17/06.